Ce qui fut fait.
Cependant un problème plus grave survint. Alors que j'allais m'assurer discrètement de la bonne santé de mon camarade, celui-ci m'avertit paniqué qu'un groupe de gens venait de passer et qu'ils allaient revenir. Je tentais alors de m'éclipser en douce, mais ces derniers me barraient la route et je n'eus pas d'autre choix que d'aller dans leur direction en affichant un air surpris de la découverte que je venais de faire. Tonnerre de Dirz, des Griffons d'Akylanie ! Ces sales engeances me prirent en tenaille, et devinrent d'autant plus méfiants lorsqu'ils apprirent que j'étais Syhar. Entendant ce qui se passait, Nelzehm remonta derrière la porte paniqué et lança le mensonge qui perdura bien après. Il était descendu là avec la voleuse et avait découvert une deuxième porte verrouillé. A ce moment là il avait été assommé et s'était réveillé enfermé entre deux portes qu'il ne pouvait ouvrir, avec a ses pieds une belle toujours inconsciente.
Pendant qu'il contait cela, Ashar et Novius qui me trouvaient long étaient venus s'assurer de ma bonne santé, et se retrouvaient eux aussi piégés par les Griffons. Mais ces derniers débatant surtout de comment ouvrir la porte, nous tentâmes de prétexter à des affaires urgentes et de filer. Mais ces sales lumineux m'assommèrent, me dépouillèrent et me trainèrent, ainsi que mes compagnons grièvement blessé, à la milice, laissant Nelzehm dans sa cave toujours close.
Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est que pendant ma fouille, j'étais conscient depuis peu et jouais le mort. Ces salauds me subtilisaient également mes papiers. Parfait !
Nous étions alors étalés sur la place publique, avec la milice qui me "réveillait" et soignait mes compagnons. Voyant que les griffons n'avaient pas donné d'explication claire aux miliciens, je saisis ma chance et prétendis avoir été attaqué alors que je venais de faire la découverte d'une étrange porte close.
Pour mieux nous interroger, les miliciens nous conduisirent en cellule. Lorsqu'ils nous demandèrent nos papiers, je pus affirmer ne plus les avoir, ayant été honteusement fouillé. Les miliciens partirent alors sommer nos agresseurs de rendre nos papiers sous peine d'amende. Mais ces derniers ayant perdu ceux d'Ashar tentèrent de donner le change avec un faux, tamponné par le notaire. Comme nous n'étions pas dupes, nous nous servîmes de cela pour crier au scandale et à la machination. On nous accusait sans preuve et on tentais de nous faire tomber.
Lavés de tout soupçon et pouvant jouer de cela pour acquérir la sympathie des autres (ce que nous ne nous sommes pas privé de faire), nous avons entrepris de trouver ces foutues gènes et cette gemme avant que Nelzehm ne finisse dévoré par les araignées et tout sec.
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