mardi 7 juillet 2009

Cadwallon : Acte 4 : l'usurier à l'usure

Pendant que les artificiers creusaient les gravats pour retrouver un Nelzehm qu'ils croyaient enfoui, nous apprenions que la pierre de ténèbres était dans les mains des usuriers. Nous décidions alors de présenter Vorak à notre ancien employeur. Notre prêtre réussit à jouer subtilement de sa verve et à convaincre l'usurier en chef de nous céder la pierre pour 400 ducats et une reconnaissance de dette de 400 autres. Mais notre commerçant souhaitait toutefois consulter d'abord son conseiller mage avant de nous la faire parvenir.

Le conseiller en magie et la femme de l'usurier

Commença alors une attente longue, très longue, pendant laquelle les creuseurs eurent le temps de finir leur office et de découvrir la cuve qu'ils vidèrent en partie. Toutefois ils ne virent personne a l'intérieur. En effet, un groupe de griffons aventureux s'était engagés dans les catacombes pleines de morts vivants peu avant cela, et avaient, par chance, évité les pièges et les clones. Ils avaient trouvé un Nelzehm étendu par terre, et nous l'avaient ramené (sans apercevoir la cuve derrière lui). Ce dernier qui jouait seulement le mort (étant sensé avoir reçu des cailloux sur la tête suite a l'explosion) nous avoua avoir été fouillé et dépossédé de notre ordre de mission, un parchemin en langue du désert, mais qui, s'il était traduit, lèverait notre couverture.

Notre Nelzehm sorti par les griffons d'akylanie du fond des catacombes

Il partit alors guêter celle qui lui avait ravi ce papier, et lorsqu'elle fut seule, l'assoma et la transporta dans notre chambre ou il l'interrogea en ma présence sur l'emplacement actuel du parchemin. Cette dernière ne voulant pas parler, elle fut réduite au silence d'un coup de lame sur la carotide.

La pauvre deuxième victime de notre guide (et à l'arrière, le régisseur, encore vivant au moment de la photo)

Mais nous ne tardions pas à voir venir l'un des griffons qui, ayant subit de nombreux sermons de ma part pour "nous avoir jugé trop vite sur des critères honteux", se sentait imbu d'une dette envers nous, et venait tout penaud nous demander, contre rétribution, de lui lire un parchemin en langue du désert que lui et son groupe ne tarderaient pas soit-disant à acquérir. Nous acceptions volontiers, prêts à traduire une lettre d'amour.

Enfin le moment tant attendu arriva et l'usurier se décida, plus de trois heures après nos négociations, à nous donner notre pierre. Toutes les pièces du puzzle étaient réunies, plus qu'à accomplir le rituel.
Mais à ce moment précis, à la taverne en contrebas, des gens sortaient en courant et en hurlant. La peste était de nouveau dans le quartier. Et malheureusement avant même d'aller accomplir le rituel, nous étions tous contaminés, excepté Ashar. Nous profitâmes alors de la cohue générale pour aller accomplir le rituel sur lui.


(On ne voit pas grand chose, mais Ashar ayant retiré son armure plonge dans la cuve, Novius s'occupe des détails techniques, pendant que Vorak improvise un discourt pour invoquer Dirz. Nelzehm et moi gardions la porte du souterrain.)

Une fois celui-ci accompli, nous prélevions un peu de sang de notre nouveau Dirz, et nous l'envoyions à nos commanditaires au SO48 pour qu'il puisse l'analyser et le re-cloner.

Il était temps d'aller nous reposer. Le lendemain, il faudrait se lever tôt pour transporter la cuve en dehors de la ville au nez et à la barbe de tous et rentrer chez nous avec les honneurs.
Mais notre mission n'était pas parfaitement accomplie...

1 commentaire:

Nath a dit…

Mouhahahahah
Vous avez géré comme des pro les gars !
J'aurais jamais pensé que vous réussiriez plusieurs coup de maitre à la suite comme cela !

Au plaisir de vous revoir dans le prochain opus !
Les photos et la vidéo arrivera assez vite je l'espère!

La folle vie d'un graphiste/rôliste/geek.

Espace de parole d'un type captivant et positif... Ah qu'est-ce qu'on se fait chier sur un blog !